Biopartner reportage 2022-09-25
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SPP – LaFève
Biopartner
Visite (portes ouvertes et brunch)
25.09.2022
Reportage : Denis Bucher
***** Photos suivront dans les prochains jours *****
Voici quelques notes et des photos de la visite, présentation par le directeur de Biopartner en personne.
Note : Je ne garantis pas l’exactitude des chiffres, mais à priori ils ont été donné par le directeur lui-même et traduits en français et revérifiés.
13h15 (photos x à x)
Introduction
- Taille du stock : 12’000 m²
- Capacité pour stocker 10’000 palettes
- 427 personnes (certaines à mi-temps)
- Parité homme/femme
- 140 personnes pour la logistique
- 100 personnes dans les 14 magasins qu’ils ont repris/sauvé
- Mais désormais ils arrêtent de reprendre de nouveaux magasins et se recentrent sur le métier de grossiste.
- 3000 clients
Partie légumes et fruits
- Toujours entre 370 et 400 produits en permanence selon les semaines, selon la saison
- Les marchandises sont juste sortis pour être préparées, 14 degrés dans la zone de préparation pour le bien-être des salariés
- Mais 4 zones de température selon les stockages
- Par exemple 2°C et 97 % humidité pour les salades
- Toujours pour la salade, ils essaient d’emballer la marchandise pour éviter les courants d'air, important.
- Autre exemple de règles qu’ils ont mis en place : pas de carottes et de pommes ensemble, sinon les carottes deviennent amères
- etc.
- Et les produits laitiers c’est 2-4 °C
- Il y a toujours un contrôle final au niveau du poids avant le dispatch chez le client (même si ça sort du stock)
- Chaque jour il y a 18 camions d’entreprises externes (Galliker et une autre) et 10 camions Biopartner (donc 28 en tout)
- Pour info, chaque kilomètre en camion leur coûte 3 francs (par chariot ?)
- En gros ça fait 20 pourcent du coût marchandise pour Zurich (et 15 % pour Bâle)
- Pour Genève c’est différent car c’est livré en train. C’est clairement encore plus cher pour eux, mais plus écologique, et plus fiable aussi.
Partie «ligne blanche» (produits laitiers)
- 1000 produits
Partie «retour des consignes»
- Chaque année ils perdent 300 000 francs à cause de haras (caisses boissons) qui disparaissent, leur consigne étant plus basse que le prix réel. (J’avoue que je comprends pas leur logique à ce sujet, ils ont qu’à augmenter la consigne!)
- Toute la partie retour est gérée par une équipe en réinsertion de personnes en situation de handicap !
Arrivage
- Chaque jour seulement deux camions internationaux arrivent :
- 1 camion de Perpignan
- 1 camion d’Italie
- Pour les produits suisses c’est le camion de Biopartner qui livre les magasin qui au retour va récupérer la marchandise chez les fournisseurs
- Quelques rares producteurs (Biomilk sauf erreur) livrent donc directement chez Biopartner
- Par cotre c’est incroyable mais les produits frais arrivent jusqu’à midi, et deux heures plus tard ils doivent déjà avoir été réceptionnés, stockés, préparés pour les clients, et dispatchés sur les lignes pour camion !!! Nos commandes (par train) doivent avoir été préparées à 14h !!! Elles repartent déjà avant 15h !!!
- Il nous précise que souvent, alors que nous avons commandé les produits ne sont donc même pas encore arrivés.
Partie «Robot de préparation»
- Expliquons le principe :
- «Si tu ne vas pas au stock, le stock viendra à toi»
- En effet, au lieu d’aller dans les rayons chercher la marchandise, les employés n’ont pas besoin de se déplacer et les «cases» du stock (des caisses) viennent à l’employé. Il prend simplement la bonne quantité dans la caisse, puis passe à l’article suivant.
- Voire photos.
- Le robot contient 25’000 caisses de stockage (!)
- Exemple :
- On commande une crème pour le visage
- La commande arrive sur le robot
- Il sait qu’il a cette crème dans 4 caisses
- Il choisit celle dont la DLC est la plus ancienne
- Il la sort et la présent sur le poste de l’employé qui préapare la commande
- L’employé prend la bonne quantité dans la caisse, puis valide et renvoie la caisse en stock, puis passe à l’article suivant.
- Efficacité
- Sans le robot, un employé arrive à préparer 40 lignes par heure en moyenne (donc une commande de 120 lignes ça serait trois heures de travail)
- Alors qu’en travaillant avec le robot ils arrivent à traiter 160 lignes par heure.
- Le robot gère 6000 articles différents
- En même temps qu’ils préparent des commandes (sorties) ils peuvent recharger le stock avec les arrivages de produits. (Photo xxx)
Énergie
- Actuellement ils ont CHF 280’000.- francs par année de frais électrique (20ct/kWh je crois)
- Avec l’augmentation des coûts de l’énergie, l’année prochaine ils risquent d’être à CHF 400’000.- (30ct/kWh)
- Or la commune va installer sur leur toit 6000m2 l’année prochaine, et ils paieront 10ct/kWh ce qui leur garantira d’ailleurs une autonomie totale !
Suite visite stock sec
- Leur objectif est d’avoir une rotation du stock minimum une fois par mois
- Et le stock au temps T est d’environ 10 millions CHF
- Donc 120 millions de rotation stock par an environ
- 14 élévateurs opèrent chaque jour
- Ils ont donc même dû réorganiser tout le stock pour minimiser les risques de collisions
Expéditions
- La livraison des régions Zurich et Bâle se fait durant la nuit les chauffeurs partent à 23h30 et reviennent vers 08h00
- Pour Genève, comme expliqué plus haut, nos livraisons (par train) doivent avoir été préparées à 14h : elles repartent déjà avant 15h !
Stock vrac
- Contre les animaux (mites, souris) ils deux solutions principales qui semblent fonctionner :
- Lumière UV
- Et ils sont des pièges (contre les mites et les rongeurs)
- Et un monitoring de tout cela.
Finalisation préparation de commande avec expédition
- A la fin une équipe de 10 personnes récupère les préparations des différents secteurs et assemble le tout sur les chariots.
- La règle est la suivante :
- Frais en bas (car sinon ça risque de couler, notamment les légumes qui sont mouillés)
- Puis ligne blanche (produits laitiers)
- Puis le sec
- Et les surgelés tout en haut
- Mais il peut y avoir des exceptions, notamment si on commande des légumes après coup.
- Et désormais ils ont investi dans une emballeuse afin d’utiliser moins de plastique pour emballer les chariots.